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KAIN, mon village

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• Un petit bout d'histoire
• Quelques trouvailles
• Quelques faits
• Données démographiques
• Activités économiques
• Avant 1850
• Industrie
• Agriculture
• Tourisme
• Après 1850
• Actuellement
• Voies de communication
• Voies carrossables
• Le Chemin de fer
• Origine des noms
• Kain
• La Tombe
• Photothèque
• Sources

UN PETIT BOUT D'HISTOIRE

Quelques trouvailles

• De l'époque du Neandertal, on a retrouvé à Ormont des silex taillés datant de 60 000 ans.
• De l'époque néolithique, 8 000 à 5 000 avant J.C., on a retrouvé au Saulchoir des fragments de haches polies.
• De l'époque romaine (de 500 av J.C. à 430 ap J.C.), on a retrouvé des tombes, des poteries, des lampes en terre cuite.

Quelques faits

• Au Ve siècle, en 431, les Francs envahissent nos régions en chassant les Romains. C'est ainsi que Mérovée, Childéric et leurs successeurs s'approprient nos terres.
• Au VIIe siècle, Kain fait partie du territoire du roi Dagobert.
• En 843, avec le traité de Verdun, les territoires de la rive droite de l'Escaut (Voir document) dont Kain fait partie, relèvent de l'Empire Germanique
• En 881, les Normands remontant l'Escaut pillent Tournai et ses environs. Il semble bien que les Kainois de l'époque se soient prudemment retirés des berges de l'Escaut.
• En 1148, Kain est considéré comme un Échevinal : ce qui donne le droit à la commune de se gérer elle-même.
• En 1289, Tournai achète au Comte Hughes de Saint Pol, certains territoires situés sur la rive droite de l'Escaut comprenant la partie de Kain s'étendant jusqu'à la Melle (à peu près la Tombe).
• Au cours du siège de la ville de Tournai, en 1340, l'église de Kain va servir de prison aux chats capturés : il était prévu de les envoyer sur la ville de Tournai en torches enflammées. Certains auteurs reprennent il est vrai la même anecdote en parlant de chariots de paille et non de chats.
• 1490 voit le début de la construction de la chapelle Notre-Dame de la Tombe.
• En 1669, Louis XIV fait son entrée à Tournai. Il annexe Kain (qui faisait auparavant partie de la Châtellerie d'Ath) au Tournaisis.
• Le 1er octobre 1795, le territoire du hameau de la Tombe est rattaché à Kain. On distingue dès lors Kain-Nord et Kain-Sud.
• En 1801, par la signature d'un concordat, Kain passe du diocèse de Cambrai au diocèse de Tournai.
• 1830 voit l'indépendance de la Belgique après la montée des Patriotes à Bruxelles.
• En 1897, division de Kain en deux paroisses : Kain Saint-Omer et Kain-la-Tombe.
• 1905, construction de l'église de la Tombe. (Voir document)
• Les deux guerres de 1914-1918 et de 1940-1945.
• Le 14 octobre 1962, Kain a son drapeau.
• 1^er janvier 1977, fusion des communes : Kain fait dorénavant partie du Grand Tournai qui regroupe trente anciennes entités. (Voir document)

DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES

• Superficie : 1127 Ha 58a 70 ca
• Altitude : 21,30 mètres au niveau de l'église Saint-Omer.
• Évolution de la Population :la population est passé de 1465 habitants (en 1815) à 10172 habitants (en 2000)
• Enseignement : Le plus ancien souvenir d'une scolarité organisée remonte au 21 mai 1798.

ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

Avant 1850

Industrie

On peut dire que les activités industrielles étaient inexistantes jusque vers 1850, les seules activités étant artisanales, agricoles et touristiques.

Agriculture

Tous les jours, un marché aux légumes se tenait à Tournai. Ainsi, chaque matin, nos maraîchères kainoises s'y rendaient avec leur production, souvent en charrettes tirées par un âne; ce qui faisait dire aux Tournaisiens : "Voilà les baudets de Kain !"

Tourisme

L'activité touristique était aussi importante : les pèlerins venant prier Notre-Dame de la Tombe étaient quelquefois plusieurs milliers. Il fallait les accueillir et les loger. Il fut un temps où Kain ne comptait pas moins de quatorze auberges. Parmi celles-ci, l'auberge du Pèlerin dont les bâtiments furent ultérieurement transformés en école et pensionnat pour devenir plus tard le Collège Notre-Dame de la Tombe.

Après 1850

À partir de 1850, une petite activité industrielle se développa.
Sablière, meunier, distillerie. Scierie, chantier de batellerie…
À partir de 1950, malgré l'implantation assez éphémère d'une importante usine de fabrication de tapis (150 emplois), la plupart de ces activités industrielles vont peu à peu disparaître, de même d'ailleurs que la culture maraîchère.

Actuellement

Kain est devenu un village résidentiel

Voies de communication

Voies carrossables

La première voie carrossable du village fut l'avenue d'Audenarde, ancien chemin fréquenté depuis les temps les plus reculés. Vers 1850, elle était encore la seule à être pavée.En 1930, on estime que Kain comptait 36 km de voirie pavée. Rappelons qu'autrefois le droit de « tonlieu » était perçu à Kain. Une chaîne traversait la rue et tous les véhicules (charrettes) devaient s'arrêter et payer ce tonlieu. Côté pratique, ces chaînes se trouvaient presque toujours près d'un café ou d'une auberge. Par exemple, au " Perroquet " (place du Renard actuelle)

Le Chemin de fer

En 1845, passage de la ligne Tournai-Bruxelles (Voir document). Après la construction de la nouvelle gare de Tournai (5 octobre 1879), ce passage fut supprimé pour être remplacé par une entrée plus directe. Notons en 1882 l'ouverture de la ligne à simple voie Tournai-Renaix et la construction de la gare de Kain. Cette ligne fut interrompue en 1950 et remplacée par un service d'autobus.

ORIGINE DES NOMS

Kain

Plusieurs hypothèses existent :

Les plus anciennes archives retrouvées où il fait état du nom du village datent de 1138. : on y parle de Chayum. Chayum signifie en latin ouvroir : lieu de travail des ouvriers d'un couvent. Ce qui se justifie car l'Abbaye de Saint-Martin, occupait depuis cette date des terres à Kain. Sur l'une d'elles, les moines avaient érigé une "ferme-atelier".

Par la suite, ce nom aurait évolué en :
• Cheyn (1138) ;
• Chium ou Caing (1148) ;
• Chein (1180), Kayn (1186) ;
• Kins (1219), Chain, Kaim ;
• Kain.

Selon d'autres sources, le nom de Kain serait d'origine germanique, remontant à la période franque des années 500 à 800. La base serait la même que celle des autres villages comme Hertain, Lamain, Blandain, Warchin, Esplechin : le son " in " venant de Chin signifiant lieu ou endroit. Une dernière hypothèse fait prévaloir une origine celtique " Kaye " : lieu planté de Saules. Dans le Moyen-Age, le nom du village aurait été Caid, issu de ce terme celtique.

La Tombe

PHOTOTHÈQUE

SOURCES